

Saison 3
Quentin Garel
Rêve tridimensionnel
Entrer dans le monde de Quentin Garel, c’est poser le pied sur une planète inconnue, peuplée de sculptures animalières qui bousculent notre imaginaire.
Il y dessine avec précision des croquis architecturaux et monumentaux qui présagent des créatures géantes qui prendront vie entre ses mains. C’est une expérience étrange et chaleureuse à la fois de déambuler entre ses œuvres qui s’échappent du réel pour créer un univers mythique.
Rien n’est comparable à cette ancienne usine gigantesque transformée en atelier, au milieu de la campagne normande, où il fait des retraites pour travailler et donner vie à ses créatures…
Agnès Baillon
Incarnations et transparences
Les personnages sculptés d’Agnès Baillon, parfois seuls, parfois en groupe, presque toujours des femmes, nous regardent de leurs yeux peints, nous captent dans un échange de regards, plein d’humanité, là où l’on ne triche pas.
La délicatesse de la matière donne à chacun d’eux, une carnation propre, singulière, qui va parfois jusqu’à la transparence, laissant apparaître sous les peaux diaphanes, la chair.
De l’atelier parisien à la galerie d’art ce sont des scènes de vie qui s’exposent à nous, sans artifices mais dans une grande palette de nuances, et nous entraînent dans une balade à la rencontre de nos émotions.
Julien des Monstiers
Habiter la peinture
Julien des Monstiers ne s’embarrasse pas des limites d’une toile. S’il lui arrive de respecter les cadres, ce n’est pas son objectif. Pour lui, la peinture investit les lieux, du sol au plafond parfois, avec des expressions et des supports différents, et comme il le dit lui-même, l’important pour lui, c’est d’habiter la peinture.
A partir de là, pas de limites, des créatures telles que des dragons et autres créatures mythiques et singulières, il crée un monde qui s’affranchit des codes existants pour créer de nouveaux espaces.
De son atelier au Château de Chambord avec une exposition solo magistrale, il nous permet de vivre une expérience inédite !
Roseline Granet
Une envie sans failles
Formée à la grande Chaumière par Zadkine, proche de Sam Szafran, dans un compagnonnage fidèle avec la fonderie Clementi, Roseline Granet est à la fois témoin d’une époque où les artistes se retrouvaient à Montparnasse, les jeunes côtoyant les confirmés et célèbres, et porteuse d’une œuvre considérable de 50 ans de sculpture.
Dans cet atelier, baigné de lumière, les sculptures, essentiellement des personnages nous accueillent dès l’entrée. Saisis dans le mouvement, de tendres couples côtoient musiciens virtuoses, danseurs ou encore acrobates aériens.
Roseline nous invite, de regard bleu pétillant, à faire un bout de chemin avec elle, un privilège à partager…
André Boubounelle
Saisir le réel
Chez André Boubounelle, la peinture est une vocation précoce. Tout jeune, il part dans la campagne avec un petit chevalet et des couleurs et ressent un plaisir définitivement inscrit dans ses souvenirs.
Souvenirs de la peinture associée à l’observation de la nature, à sa beauté qui n’en finira pas de le subjuguer, aux découvertes au fil des balades mais aussi, pendant ces temps de vacances et d’été, aux odeurs de confiture de myrtilles, aux clafoutis gourmands et autres réjouissances à partager.
Plaisir si intense et nécessaire à son quotidien qu’il cherche à le revivre depuis le temps de l’enfance et à le restituer sur la toile dans sa quête du « réel » ainsi qu’il nous le confie.
Miki Nakamura
L’ombre qui reste
C’est la mémoire du vivant que Miki Nakamura nous restitue dans ses œuvres de papier, où la nature est magnifiée, encensée. Des installations dont la beauté et la finesse ne sont pas destinées à faire oublier qu’elle est née à Hiroshima au Japon.
Ses créations sont intégrales puisqu’elle commence par fabriquer elle-même la pulpe de papier avec laquelle elle travaille jusqu’à l’étape finale des installations.
Pas de discours mais une invitation à la protection de la nature implicite, évidente dans ses sculptures délicates et sensuelles à la fois. Une ode à la beauté et à la vie qui vous hypnotise !
Eric de Dormael
Variations architecturées
Du petit format au monumental, Eric de Dormael crée des œuvres aux structures architecturales, jouant avec les ombres et les lumières, tel « le chatoiement du soleil sur les feuilles ou les rayons du soleil qui s’infiltrent à travers les persiennes… ».
Il habite des espaces, s’y adapte parfois, toujours dans une quête d’équilibre et de solidité, harmonie entre l’esthétique et la fiabilité, de la conception à la réalisation. « Les mains il faut qu’elles travaillent » dit-il
Découvrant que les maquettes qu’il créait pour ses installations, accumulées au fil du temps évoquait une collection, il s’est lancé un nouveau défi….
Valérie Jolly
Empreintes et contrastes
Conserver des traces, ne pas laisser la mémoire disparaître, conjugué à l’amour des contrastes entre les matières, c’est ainsi que Valérie Jolly s’est attaquée, en fin d’années d’étude à l’école Saint Martins à Londres, au moulage d’un cul de bus londonien avant qu’il ne soit retiré de la circulation et qu’elle en créa une gigantesque empreinte en papier!
A partir de là, elle n’en finira pas de mouler des objets du quotidien témoignant d’une époque révolue, récupérant dans les poubelles des vestiges de maison démolies, pierres, tuyaux, des objets délaissés….passant du figuratif à l’abstrait pour étendre le champ des possibles.
Emane de ces œuvres, dialogue entre les matières opposées, les jeux de lumière et de miroirs, une poésie sans limites.
Pierre Sojo
De la matière à l’incarnation
Pierre Sojo, avant d’aborder la peinture vouait une passion au dessin, qu’il continue à pratiquer, à la fois comme une discipline à part entière mais aussi comme ébauches au travail de peinture. Respectueux de l’héritage des peintres qui l’ont précédé, il l’étudie pour en saisir la beauté et le langage.
C’est dans une séance de peinture que l’on comprend sa fascination, celle de l’instant où la transformation s’opère. Transformation de la matière, où elle s’incarne en « vivant » !
Dans des lieux que l’on croit connaître ou reconnaître, dans ses scènes de vie, en passant par ses natures mortes ou encore ses nus délicats, la vie a bien pris le pas sur la matière….
Jean-Michel Letellier
De la matière à l’incarnation
Pierre Sojo, avant d’aborder la peinture vouait une passion au dessin, qu’il continue à pratiquer, à la fois comme une discipline à part entière mais aussi comme ébauches au travail de peinture. Respectueux de l’héritage des peintres qui l’ont précédé, il l’étudie pour en saisir la beauté et le langage.
C’est dans une séance de peinture que l’on comprend sa fascination, celle de l’instant où la transformation s’opère. Transformation de la matière, où elle s’incarne en « vivant » !
Dans des lieux que l’on croit connaître ou reconnaître, dans ses scènes de vie, en passant par ses natures mortes ou encore ses nus délicats, la vie a bien pris le pas sur la matière….